Médaillon de Senancour
Pierre-Jean David d'Angers (1788-1856), sculpteur, 1833.
BnF, département des Monnaies, Médailles et Antiques, D 22, Reg E 772. Fonds Achille Devéria
© Bibliothèque nationale de France
Étienne de Senancour (1770-1846) est un auteur méconnu de la première moitié du XIXe siècle. Enclin à la rêverie et à la mélancolie, il vit à l’écart du monde et subsiste grâce à des travaux de librairie. Ses romans (Aldomen ou le Bonheur dans l’obscurité, 1794), traités philosophiques (Simples méditations d’un solitaire inconnu, 1819) et rêveries (Les Premiers Âges. Incertitudes humaines. Rêveur des alpes, 1792, Rêveries sur la nature primitive de l’homme, 1799) sont publiés dans l’indifférence.
Son roman Oberman (1804), confidences épistolaires d’un jeune homme, connaît une gloire tardive et éphémère quand la génération romantique de 1830 s’en empare et en fait une figure du « mal du siècle ». C’est en 1833, à l’apogée de sa renommée, que David d’Angers sculpte son portrait dans un médaillon pour la série des « grands hommes ». Senancour figure ainsi aux côtés de Chateaubriand, Benjamin Constant, Lamartine, Goethe, Victor Hugo, Alfred de Musset, George Sand…
 
 

> partager
 
 
 

 
> copier l'aperçu
 
 
> commander