La bataille de Waterloo
Vue depuis le Mont Saint-Jean, 18 juin 1815
Pall Mall, Ed. R. Bowyer, 1816.
Estampe aquatinte et au pointillé, coloriée (32 x 46,6 cm)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE QB-370 (73)-FT 4
© Bibliothèque nationale de France
Échappé de l’Ile d’Elbe, Napoléon Ier débarque en France, à Golfe-Juan, près d’Antibes, le 20 mars 1815, et marche sur Paris. C’est le début de la période des Cent-Jours (20 mars-22 juin 1815). Les grandes puissances européennes (Angleterre, Russie, Prusse, Autriche, Suède), dont les représentants sont réunis à Vienne, décident de relancer la guerre contre l’Empereur qu’elles considèrent comme « Hors la loi des Nations ». Les Alliés envoient massivement des troupes en Belgique. Pour empêcher la jonction avec les troupes entrées par l’Alsace, Napoléon décide d’attaquer en Belgique, ce sera un échec.
Le 15 juin, Napoléon est à Charleroi. Il envoie le maréchal Ney marcher sur le général Wellington, qui commande les armées anglaises, et le maréchal Grouchy poursuivre Blücher, qui est à la tête de l’armée prussienne. Ney, trop lent, donne l’occasion aux Anglais de se retrancher sur le plateau de Mont Saint Jean, au sud du village de Waterloo. Grouchy, quant à lui, ne parvient pas à empêcher Blücher de rejoindre son allié anglais. D’autant que Napoléon a largement retardé la bataille en raison de la pluie diluvienne qui s’abat sur la région.
La bataille de Waterloo se déroule le 18 juin au sud de Bruxelles. L’armée britannique, aidée en fin de journée par l’armée prussienne, écrase l’armée napoléonienne.
Cette défaite oblige Napoléon Ier à abdiquer pour la seconde fois, le 22 juin 1815. Il se rend aux Anglais et embarque sur le Bellerophon pour gagner son lieu d’exil, la petite île de Sainte-Hélène.
Le 6 juillet 1815, les Alliés entrent dans Paris et, le 8 juillet, le règne de Louis XVIII est restauré.
 
 

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