En 1858, Théophile Gautier défend la crinoline en ces termes : « Les femmes ont raison, qui maintiennent la crinoline. Elles font bien de préférer ces jupes amples aux étroits fourreaux ou s'engainaient leurs grands-mères. De cette abondance de plis, la taille sort élégante et mince, le haut du corps se détache avantageusement, toute la personne pyramide d'une manière gracieuse. Cette masse d'étoffe fait comme un piédestal au buste et à la tête, seules parties importantes maintenant que la nudité n'est plus admise. Une jeune femme décolletée, les bras découverts, traînant après elle des flots de moire, de satin et de taffetas nous semble aussi belle et aussi bien costumée que possible, et nous ne voyons pas trop ce que l'art aurait à lui reprocher. » (De la Mode)