Dans le sérail
Costumes turcs de la cour et de la ville de Constantinople, pl. 4
Dessins exécutés par un artiste turc, 1720.
BnF, département des Estampes et de la Photographie, OD-6-4
© Bibliothèque nationale de France
Le sérail est assimilé au harem, univers clos où les femmes, retenues captives, sont la propriété du sultan. Au sein du palais, le harem a une fonction éminemment politique, celle d’assurer la descendance du sultan. C’est un lieu de pouvoir très hiérarchisé sur lequel règne la mère du sultan, la sultane Validé, assistée d’une cohorte d’eunuques et de servantes. Introduite dans ces lieux interdits aux hommes entre 1716 et 1718, lady Montagu (1689-1762) rapporte dans ses lettres la vie de ces femmes ottomanes, qu’elle décrit sans préjugés, avec une attentive sympathie. Ses lettres, parues en recueil en 1761, frappent les imaginations par leur qualité littéraire et un goût raffiné du détail.
 
 

> partager
 
 

 
 

 
> copier l'aperçu
 
 
> commander