George Sand, qui a grandi entre Nohant (dans le Berry) et Paris, reste très attachée à sa maison de famille berrichonne. La plupart de ses romans sont empreints de ses séjours dans le Berry où elle se réinstalle définitivement après 1848. Comme nombre de ses contemporains, elle s’est passionnée pour le folklore et le parler régional. Dans ses « romans champêtres », elle donne à entendre les voix paysannes. Mais loin de s’en tenir à une froide description des mœurs, l’imagination, voire la fantasmagorie de ses romans l’emportent souvent : « Je trouve que l’encre et le papier ont été inventés pour poétiser la vie et non pour la disséquer » (lettre de George Sand).