Eugène Sue (1804-1857), auteur ; Charles Gosselin, éditeur, Paris, 1843-1844.
4 vol. : ill., pl., portr. ; in-4
BnF, département de Philosophie, Histoire, et Sciences de l'homme, 4-Z LE SENNE-1242 (1)
Dans la préface aux
Mystères de Paris, Eugène Sue annonce aux lecteurs qu’il va être plongé dans les bas-fonds parisiens les plus sordides.
« Un tapis-franc, en argot de vol et de meurtre, signifie un estaminet ou un cabaret du plus bas étage. Un repris de justice, qui, dans cette langue immonde, s’appelle un ogre, ou une femme de même dégradation, qui s’appelle une ogresse, tiennent ordinairement ces tavernes, hantées par le rebut de la population parisienne ; forçats libérés, escrocs, voleurs, assassins y abondent. Un crime a-t-il été commis, la police jette, si cela se peut dire, son filet dans cette fange ; presque toujours elle y prend les coupables.
Ce début annonce au lecteur qu’il doit assister à de sinistres scènes ; s’il y consent, il pénétrera dans des régions horribles, inconnues ; des types hideux, effrayants, fourmilleront dans ces cloaques impurs comme les reptiles dans les marais. »
Eugène Sue,
Les Mystères de Paris, 1842-1843.
>Texte intégral dans Gallica : Paris, Gosselin, 1842-1843