Prise de Mascara
Algérie
Pellerin, imprimeur-libraire, Epinal, 1836.
1 estampe : gravure sur bois en couleur ; 42 x 56 cm (f.)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, FOL-LI-59 (1)
© Bibliothèque nationale de France
Sous la Révolution et l’Empire, la France et l’Algérie entretiennent de bonnes relations. En 1826, des pourparlers s’engagent entre les deux pays au sujet du règlement d’une dette. En effet, en 1798, l’Algérie avait vendu à la France du blé qu’elle n’a jamais payé. Les rapports entre le gouvernement français et le dey d’Alger s’enveniment au point qu’en 1827, lors d’une audience officielle, le dey frappe le consul Deval d’un coup d’éventail.
Pour faire diversion à de nombreuses difficultés intérieures, Charles X décide de lancer une expédition sur l’Algérie. Le 14 juin 1830, 37 000 hommes débarquent dans la baie de Sidi-Ferruch. Alger capitule le 5 juillet, mettant ainsi fin à la domination turque.
Quelques semaines plus tard la révolution de Juillet éclate en France. Louis-Philippe, roi des Français depuis août 1830, se borne à une occupation restreinte de l’Algérie (Alger et ses environs). En novembre 1835, une expédition militaire se porte sur Mascara, capitale de l’émir rebelle Abd-el-Kader. Il faut attendre 1839 pour qu’Abd-el-Kader, fort d’une armée de 50 000 hommes, déclare la guerre à la France, et que cette dernière se décide vraiment à conquérir l’Algérie.
 
 

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