Le coup d’État du 2 décembre 1851
Baudin, représentant du peuple, meurt en défendant la Constitution républicaine, violée par Louis-Napoléon Bonaparte, qui avait juré de lui être fidèle.
Lithographie coloriée ; 20,4 x 28,3 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVEFT4-QB-370(131)
© Bibliothèque nationale de France
Le 2 décembre 1851, le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte organise un coup d’État afin de garder le pouvoir, alors que son mandat de quatre ans prend fin et qu’il ne peut pas se représenter. Cet acte contraire à la Constitution marque le passage de la Deuxième République au Second Empire. Le 2 décembre, jour anniversaire du sacre de l’Empereur Napoléon Ier, son oncle, Louis-Napoléon Bonaparte dissout l’Assemblée nationale. Il annonce la rédaction d’une nouvelle constitution et la tenue de nouvelles élections. Il cherche ainsi à écarter le pouvoir législatif et à utiliser la popularité liée à son nom pour se maintenir à la tête de la France. Des ouvriers, des intellectuels, les « républicains », s’opposent à ce coup d’État. Mais en quelques jours la résistance est violemment réprimée partout en France, et certains sont exilés, comme Victor Hugo.
Le 21 décembre 1851 les électeurs répètent leur confiance à plus de 90% des suffrages exprimés, le 2 décembre 1852, Napoléon III est sacré Empereur.
 
 

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