La mansarde
Dans Paris qui s’en va Paris qui vient, publication littéraire et artistique collective
Paris, 1859-1860.
24 fasc. en 1 vol. : ill. en noir, grav. ; 39 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, PET FOL-VE-66
© Bibliothèque nationale de France
« La mansarde était le seul lieu où la poésie s'était réfugiée ; c'est là seulement que le bonheur se trouvait parfois. Je le déclare pour mon compte, je n'envie pas les palais, je passe indifféremment devant les splendides hôtels, je laisse au premier étage son orgueil et les parfums peu choisis de la rue ; mais je regretterai éternellement la mansarde. À elle appartenait le premier rayon de soleil, aux approches du printemps ; si, au milieu de ces énormes carrés de moellons qu'on appelle Paris, il se trouvait un jardin, ses feuilles les plus vertes, les fleurs les plus parfumées venaient récréer les horizons lointains de la mansarde. Puis si dans le quartier il y avait une fille, c'est au dernier étage qu'on la rencontrait. Bien des amours, et des plus aimables, des plus désintéressés, ont pris naissance au sixième au-dessus de l'entresol. »
Anonyme, « La Mansarde », Paris Comique, n°18, 1844.
 
 

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