Suite du Mont Palatin
On distingue l'Arc de Constantin et le Colisée
Louis François Cassas (1756-1827), dessinateur ; Jacques-Louis Bance (1761-1847), dessinateur ; Piranesi frères, graveur, Paris, 1801.
1 estampe : gravure à l'eau-forte aquarellée avec reprise de plume et rehauts de gouache ; 62 x 33 cm (tr. c.)
BnF, bibliothèque de l'Arsenal, ARS EST-1460 (PL 12)
© Bibliothèque nationale de France
« Delfica », Gérard de Nerval

« La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance,
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
Sous l’olivier, le myrthe ou les saules tremblants,
Cette chanson d’amour… qui toujours recommence !

Reconnais-tu le temple, au péristyle immense,
Et les citrons amers où s’imprimaient tes dents ?
Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents,
Où du dragon vaincu dort l’antique semence.

Ils reviendront, ces dieux que tu pleures toujours !
Le temps va ramener l’ordre des anciens jours ;
La terre a tressailli d’un souffle prophétique…

Cependant la sibylle au visage latin
Est endormie encor sous l’arc de Constantin :
— Et rien n’a dérangé le sévère portique. »
 
 

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