Jules Michelet (1798-1874)
Dans Centenaire de la naissance de Michelet : compte rendu officiel des fêtes
Paris, 1899.
1 vol. (XXIV-64 p.-[13] p. de pl.) : ill., portr. ; in-4
BnF, département de Philosophie, Histoire, et Sciences de l'homme, FOL-Z LE SENNE-471
© Bibliothèque nationale de France
Fils d’un maître imprimeur républicain, Jules Michelet, devenu professeur agrégé de Lettres et auteur de manuels d’histoire, gravit rapidement les échelons : il est nommé à l’École normale, au Collège de France, directeur des Archives royales. Mais son républicanisme et son anticléricalisme lui font perdre toutes ses fonctions officielles, et ce de manière définitive sous le Second Empire (1852-1870), le contraignant à vivre de sa plume. Pour Michelet, l’Histoire doit être une « résurrection », une Histoire totale, combinant faits historiques, représentations et mythes. Il préfigure l’histoire des mentalités, courant historiographique de la seconde moitié du XXe siècle, et est le premier historien du Peuple, à qui il donne voix et place dans la marche de l’histoire. Malgré un important travail de recherche, ses écrits ne sont pas exemptes d’erreurs factuelles. Son style, fougueux et lyrique, est typique du romantisme, prêtant à lire ses ouvrages comme des romans.
 
 

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