La cydalise
Illustration dans : Philippe Burty (1830-1890), Âge du romantisme, 1887-1888
BnF, Réserve des livres rares, RES-FOL-LN2-286
© Bibliothèque nationale de France
La cydalise est probablement un surnom donné à une jeune femme qui, par extension, a désigné ces compagnes et inspiratrices, à la fois amantes et muses, des poètes et artistes du Doyenné. Nerval se souvient : « Le vieux salon du Doyenné, restauré par les soins de tant de peintres, nos amis, qui sont depuis devenus célèbres, retentissait de nos rimes galantes, traversées souvent par les rires joyeux ou les folles chansons des Cydalises. Le bon Rogier souriait dans sa barbe, du haut d’une échelle, où il peignait sur un des quatre dessus de glace un Neptune, — qui lui ressemblait ! Puis, les deux battants d’une porte s’ouvraient avec fracas : c’était Théophile. Il cassait, en s’asseyant, un vieux fauteuil Louis XIII. On s’empressait de lui offrir un escabeau gothique, et il lisait, à son tour, ses premiers vers, — pendant que Cydalise 1ère ou Lorry, ou Victorine, se balançaient nonchalamment dans le hamac de Sarah la blonde, tendu à travers l’immense salon. »
Gérard de Nerval, La Bohème galante, (1855). Consulter dans Gallica
 
 

> partager
 
 
 

 
> copier l'aperçu
 
 
> commander