Jules de Goncourt, caricature
Edmond de Goncourt, caricature
Nadar (1820-1910), dessinateur.
Dessin au fusain rehaussé de gouache, sur papier brun ; 23 x 15,4 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE BOITE ECU-NA-88
© Bibliothèque nationale de France
Edmond et Jules Goncourt, nés en 1822 et 1830, perdent leur père puis leur sœur. L’héritage de leur mère en 1848 leur permet de renoncer à travailler pour se consacrer à l’art et à la littérature.
Ils écrivent et signent ensemble des livres d’histoire (Histoire de la société française pendant la Révolution, l’Histoire de la société française pendant le Directoire) et des romans (En 18.., Germinie Lacerteux, Manette Salomon, etc.) qui font l’objet d’un important travail documentaire en amont de l’écriture. Jules et Edmond Goncourt cherchent à restituer le « vrai », la réalité crue, à travers une « écriture artiste », que certains qualifient de maniérée. Leurs romans connaissent un succès mitigé.
Les frères Goncourt s’essaient aussi au dessin, à l’eau-forte, à la gravure… Ils sont des collectionneurs d’art assidus et parmi les premiers à promouvoir le japonisme.
Leur Journal, commencé en 1851, témoigne de leur vie mondaine foisonnante, ils fréquentent notamment le salon de la princesse Mathilde et les dîners Magny. Après la mort de Jules, Edmond organisera des rencontres littéraires dans son « grenier » et se rapprochera de Léon Daudet. La première édition de leur Journal entre 1887 et 1896 est expurgée, car les frères ne sont pas tendres envers leurs contemporains. Il faudra attendre la fin des années 1950 pour en avoir une édition complète.
La correspondance et le journal des Goncourt entrent dans les collections de la Bibliothèque nationale de France en 1901.
 
 

> partager
 
 

 
 

 
> copier l'aperçu