Robur le conquérant
La question des ballons
Jules Verne (1828-1905), auteur ; George Roux (1854-1929), illustrateur ; Léon Benett (1839-1916), illustrateur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), éditeur, Paris, 1886.
Ville de Paris / Fonds Heure joyeuse, 2013-35179
© Ville de Paris / Fonds Heure joyeuse, 2013-35179
Robur le conquérant (1886) s’ouvre sur un débat à propos des différents modèles de ballons et d’aérostats et des moyens techniques pour les améliorer, qui agitent les contemporains de Jules Verne. Dans le roman, un certain Robur prétend avoir mis au point une machine volante plus performante grâce à une hélice.

« Or, l’Albatros, avec le maximum de puissance de ses propulseurs, pouvait se lancer à raison de deux cents kilomètres à l’heure, soit près de cinquante mètres par seconde. Eh bien, cette vitesse est celle de l’ouragan qui déracine les arbres, celle d’un certain coup de vent qui, pendant l’orage du 21 septembre 1881, à Cahors, se déplaça à raison de cent quatre-vingt-quatorze kilomètres. C’est la vitesse moyenne du pigeon voyageur, laquelle n’est dépassée que par le vol de l’hirondelle ordinaire (67 mètres à la seconde), et par celui du martinet (89 mètres).
En un mot, ainsi que l’avait dît Robur, l’Albatros, en développant toute la force de ses hélices, eût pu faire le tour du monde en deux cents heures, c’est-à-dire en moins de huit jours ! »
 
 

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