Entièrement autographe, à l'exception de quelques pages qui ont été copiées par une autre main, ce manuscrit, riche en ratures et en repentirs, est encore, dans le détail de l'expression, souvent différent du texte définitif. A la fin du chapitre 2, la page de gauche nous montre les nombreuses variations par lesquelles Huysmans s'est efforcé de donner au paysage « l'air factice » qui plaît à Des Esseintes. Le feuillet de droite, moins travaillé, traduit le dégoût que provoque chez le personnage en cela très proche de l'auteur la sottise et même simplement la physionomie de certains de ses contemporains.