Les voyages de Cook
L’Endeavour mis à bande sur la côte de Nouvelle-Hollande (Australie)
John Hawkesworth (1720-1773), auteur ; Martin de Monchy (1746-18.. ?), graveur, 1774.
Gravure en taille douce (36 x 65 cm )
BnF, département des Estampes et de la Photographie, Ua-3-4 Ua-3c-4
© Bibliothèque nationale de France
Lors de sa première expédition (1769-1770), l’Anglais James Cook (1728-1779) établit une carte très précise de la Nouvelle-Zélande et explore la côte orientale de l’Australie, où il découvre de nouvelles espèces, dont le kangourou. Lors d’un deuxième voyage (1772-1775), il descend au-delà du cercle polaire, jusqu’aux glaces du continent Antarctique, mettant définitivement un terme au mythe d’une riche Terre australe. L’une des conséquences des voyages de Cook fut l’installation, par l’Angleterre, d’un lieu de déportation en Australie. Privée de ses colonies américaines, elle avait songé à transporter ses convicts à Gibraltar ou en Afrique occidentale, mais les rapports de Cook présentaient Botany Bay comme un site accueillant, un paradis selon les naturalistes, qui n’avaient pas vu les immenses marécages tout proches. Six vaisseaux contenant 750 prisonniers y furent donc transférés en 1788. Ils y rencontrèrent le Français Jean-François de Galaup de La Pérouse et son équipage. Ils furent aussi les derniers à voir l’explorateur vivant.
 
 

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