Le Petit Pont
Planche des Eaux-fortes sur Paris
Gravure de Charles Meryon (1821-1868), publiée chez A. Delâtre (Paris), 1850.
Eau-forte avant la lettre, 3e état
Avec les initiales « CM » en haut à droite
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE EF-397 (1)-BOITE ECU
© Bibliothèque nationale de France
L’imminence de la destruction du Petit Pont, à trois arches, remplacé en 1853 par un pont à arche unique, a guidé Meryon dans le choix du motif de la première des Eaux-fortes sur Paris, gravée en 1850. Comme toutes ses planches, elle est à la fois le fruit d’une observation attentive et une recréation personnelle. L’eau-forte a été préparée par un dessin réalisé sur nature, grâce au procédé de la chambre claire, que le graveur a transformé en donnant plus de hauteur aux tours de Notre-Dame, « licences permises », se justifiait-il, « puisque c’est pour ainsi dire dans ce sens que travaille l’esprit, sitôt que l’objet qui l’a frappé a disparu devant ses yeux. »
 
 

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