La tour de l’Horloge
Planche des Eaux-fortes sur Paris
Gravure de Charles Meryon (1821-1868), imprimée par Auguste Delâtre, publiée par L’Artiste (Paris), 1858.
Eau-forte, 6e état sur Chine appliqué
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE EF-397 (1)-BOITE ECU
© Bibliothèque nationale de France
Le Palais de Justice compte parmi les monuments des bords de Seine chers à Meryon. Les palissades et les échafaudages qui ceignent les façades de la Tour de l’Horloge, en restauration au moment où il la dessine, sont volontairement conservés dans la gravure, contribuant à la poétique de la modernité de la ville qui a séduit Baudelaire. Le poète, qui avait pu voir la planche dans L’Artiste en 1858, s’en est souvenu lorsqu’il évoque « les prodigieux échafaudages des monuments en réparation » dans le passage du Salon de 1859 consacré aux eaux-fortes de Meryon.
 
 

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