Les Restes du vieux Paris : le vieux collège de Cluny en 1860, pendant sa démolition
Dessins et gravure de Louis-Marie Laurence, dans un recueil de 36 planches imprimé chez Pierron (Paris), entre 1852 et 1866.
Eau-forte
BnF, département des Estampes et de la Photographie, 4-VE-57
© Bibliothèque nationale de France
« De mémoire d’homme, on ne vit une cité aussi grosse que Paris se travestir ainsi à vue d’œil, et donner à une seule et même génération le spectacle de vingt ou trente mille maisons abattues d’un coup aujourd’hui, pour être reconstruites demain à une autre place, sur un autre plan, sur une autre ligne, ni plus ni moins que s’il s’agissait de châteaux de cartes. » Ainsi Charles Blanc résume-t-il dans « Les Travaux de Paris », en 1861, les bouleversements de la capitale orchestrés par le préfet Haussmann. Un nouveau tracé du plan de la ville entraîne la création de larges artères rectilignes, des démolitions à la chaîne et de nouvelles constructions. À cette génération, témoin d’un chaos urbain sans précédent, appartiennent Charles Baudelaire et Charles Meryon. (Valérie Sueur-Hermel)
 
 

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