Commerce de la rue Vivienne
Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l'Histoire de France. Tome 124
Eau-forte, col. (16,5 x 10 cm)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE FOL-QB-201 (124)
© Bibliothèque nationale de France
Louis-Sébastien Mercier souligne l’importance de l’argent et des banquiers à la fin du XVIIIe siècle. Parlant de la rue Vivienne, il écrit : « Il y a plus d’argent dans cette seule rue que dans tout le reste de la ville ; c’est la poche de la Capitale. Les grandes caisses y résident, notamment la Caisse d’escompte. C’est là que trottent les banquiers, les agents de change, les courtiers, tous ceux enfin qui font marchandise de l’argent monnayé. […] Toutes les affaires sont des affaires de finances ; mais le peuple est constamment dupe du calculateur ; c’est une espèce de fléau moderne. » C’est ainsi que Napoléon Ier décidera de faire de Paris une place financière de référence en faisant édifier le palais Brongniart, pour abriter la Bourse dès 1826.
 
 

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