La Marchande de marrons
D’après Jean-Baptiste Greuze (1725-1805)
Jacques-Firmin Beauvarlet (1731-1797), graveur, vers 1761.
Gravure à l'eau forte, 43,5 x 32 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, D-8(A)-FOL
© Bibliothèque nationale de France
La peinture de Jean-Baptiste Greuze est conforme à la sensibilité de l'époque, marquée par Rousseau, Fielding et Richardson. Sentimentale et édifiante, elle a évolué vers un moralisme en accord avec le drame bourgeois de Diderot, son admirateur enthousiaste. Elle témoigne aussi d'un excellent sens de l'observation. On peut trouver sa peinture naïve ou mièvre, mais Greuze a su créer un genre qui lui est propre. Beauvarlet, élu à l’Académie en 1762, grava entre autres d'après Boucher, Fragonard, de Troy, Van Loo. De Greuze, il reproduisit La Marchande de pommes cuites et La Marchande de marrons, deux dessins figurant au Salon de 1761.
 
 

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