Une des distractions des soirées à Cirey avec les dames du voisinage est le tric-trac. On y joue aussi à Lunéville ainsi qu'à la comète, autre jeu favori de la petite cour du roi de Pologne.
Voltaire reprochait beaucoup à Mme Du Châtelet sa passion du jeu, d’autant plus que c’était en général lui qui payait ses dettes. La seule lettre connue de Mme Du Châtelet à Voltaire est d'ailleurs une demande d’argent. Lui aussi cependant s’adonnait au jeu et, en avril 1748 à Lunéville, Devaux raconte à Mme de Graffigny : « Ce charmant Voltaire était de mauvaise humeur ; il venait de perdre son argent comme il fait tous les jours. Il joue tous les jeux, il les joue gros et n’en sait pas un. Il fait pitié à tous les sots quand il a les cartes ou le cornet à la main. »