Lettre de Voltaire au comte d'Argental
À propos de la mort d'Émilie Du Châtelet
Voltaire (1694-1778), auteur.
Manuscrit autographe
BnF, département des Manuscrits, FRANÇAIS 12936
© Bibliothèque nationale de France
Voltaire, subjugué par la personnalité et les talents d’Émilie Du Châtelet, a toujours rendu un hommage vibrant à son amie ; ainsi affirme-t-il à sa mort, en 1749 : « Je n’ai pas perdu une maîtresse mais la moitié de moi-même. Un esprit pour lequel le mien semblait avoir été fait ». Mais il défendit tout aussi vigoureusement la femme de science : « Un grand homme qui n’avait de défaut que d’être femme, et que tout Paris regrette et honore. On ne lui a pas peut-être rendu justice pendant sa vie ». Et ce n’est que dans la seconde partie du XXe siècle, grâce à la publication de sa correspondance et au regain d’intérêt pour l’histoire des femmes, que l’on prit conscience tout à la fois de l’originalité et de la modernité de sa personnalité ainsi que de son statut d’intellectuelle hors pair.
 
 

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