Les nouvelles formes de médiation liées aux technologies numériques sont-elles appelées à renouveler notre approche des œuvres ? À orienter l'institution vers de nouvelles formes de transmission de l'objet ou du document ? L'extraordinaire qualité de la copie numérique génère en effet des transformations profondes dans le rapport à l'œuvre. Toutefois, rien ne saurait remplacer l'émotion procurée par le contact avec l'original. À cet égard, le virtuel en nous éloignant de l'approche, certes sacralisée, de l'œuvre patrimoniale, ne risque-t-il pas de privilégier des modes de consommation « de surface » – où l'internaute, tout à l'hyperchoix des ressources, navigue au gré des « clics » ? Ou bien, au contraire, le numérique permet-il un autre regard sur l'objet original, en lui conférant une nouvelle « aura » ?
5 décembre 2012
Le programme de la journée