Bestiaire moralisé en latin | ||||
Angleterre, troisième quart du XIIIe siècle. |
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BNF, Manuscrits (Latin 3630 f° 92v°) | ||||
Telle une colombe à l'abri dans l'ombre douce (le Fils) d'un arbre aux fruits suaves (le Père) des attaques d'un dragon (le diable) qui la guette, l'homme, inspiré par le Saint-Esprit (la colombe) doit rester à l'abri de sa foi, au sein de son Église, s'il veut éviter la mort spirituelle. Du lion au serpent, en passant par le dromadaire, le phénix et la colombe, une centaine de petits tableaux "illustrés" fournissent au prédicateur une "description" anthropomorphe et allégorisée du monde animal, tirée du Physiologus, de Solin et d'Isidore de Séville. Bestiaire moralisé, il trouve sa place ici, à côté de sentences patristiques, de vers mnémotechniques et d'autres encyclopédies dans une sorte de "florilège d'exemples" à l'usage du prédicateur. |