À l'origine, le mot mappa servait à désigner
un morceau d'étoffe, une serviette, une nappe et plus précisément
encore le chiffon qui donnait le signal de départ des jeux du cirque.
À partir du IXe siècle, le mot
devait s'appliquer à la représentation graphique du monde,
passant de la désignation du support à celle du contenu.
Ainsi de nombreux catalogues de bibliothèques font allusion à
ces "mappemondes", sans doute des "cartes", rouleaux de parchemin conservant
la représentation du monde, dont la plupart sont aujourd'hui disparus.
Enfin, en s'élargissant à partir du XIe
siècle, l'expression désigne indifféremment, et non
sans équivoque, autant la description littéraire que la
représentation figurée. Outre Pierre de Beauvais, c'est
sous le terme de "mappemonde" que Hugues
de Saint-Victor et plus tard Paulin de Venise nous ont transmis leurs
ouvrages traitant de la description du monde. > De la géométrie du monde > Mappemondes et portulans |