De tout temps le bruit court ou encore mieux l’idée a cours qu’il existe une issue. Ceux qui n’y croient plus ne sont pas à l’abri d’y croire de nouveau conformément à la notion qui veut tant qu’elle dure qu’ici tout se meure mais d’une mort si graduelle et pour tout dire si fluctuante qu’elle échapperait même à un visiteur. Sur la nature de l’issue et sur son emplacement deux avis principaux divisent sans les opposer tous ceux restés fidèles à cette vieille croyance. Pour les uns il ne peut s’agir que d’un passage dérobé prenant naissance dans un des tunnels et menant comme dit le poète aux asiles de la nature. Les autres rêvent d’une trappe dissimulée au centre du plafond donnant accès à une cheminée au bout de laquelle brilleraient encore le soleil et les autres étoiles. Les revirements sont fréquents dans les deux sens si bien qu’un tel qui à un moment donné ne jurait que par le tunnel peut très bien dans le moment qui suit ne jurer que par la trappe et un moment plus tard se donner tort de nouveau.