Sainte Apolline
Heures d'Étienne Chevalier, enluminure de Jean Fouquet
Musée Condé, Chantilly,
© R.-G. Ojeda, RMN / musée Condé, Chantilly
Fouquet a mis en scène le martyre de sainte Apolline comme un mystère. Un rideau d'arbres doublé d'un clayonnage limite le devant de la scène. Avec des gestes démonstratifs, les bourreaux, sur l'ordre de Dèce, ligotent la martyre, lui immobilisent la tête en tirant ses cheveux et lui arrachent les dents. Tandis qu'un fou, au geste obscène, déambule avec sa marotte, le régisseur, baguette en main, dirige l'ensemble du jeu et les musiciens. Décor et tribunes ferment le théâtre : à gauche le Paradis, au centre les spectateurs et à droite, l'Enfer.
 
 

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