Comte Roger de Bussy-Rabutin (1618-1693)
Françoise Marguerite de Sévigné, Comtesse de Grignan (1646-1705)
Grignan en Provence
Charles de Sévigné (1648-1713)
L'abbé de Coulanges (1607-1687)
Lettres choisies de Madame de Sévigné ornées d'une galerie de portraits historiques dessinés par Staal
Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné (1626-1696), auteur ; Gustave Staal (1817-1882), illustrateur ; Garnier frères, éditeur, Paris, 1862.
BnF, département Littérature et art, Z-3316
© Bibliothèque nationale de France
Christophe de Coulanges (1607-1687) n’est pas le tuteur désigné de Madame de Sévigné, mais il participe grandement à l’éducation de sa nièce, qui lui en sera reconnaissante toute sa vie, comme elle l’écrit à son cousin Bussy-Rabutin : « Il n'y a point de bien qu'il ne m'ait fait, soit en me donnant son bien tout entier, soit en conservant et en rétablissant celui de mes enfants. Il m'a tirée de l'abîme où j'étais à la mort de M. de Sévigné. Il a gagné des procès, il a remis toutes mes terres en bon état, il a payé nos dettes, il a fait la terre où demeure mon fils la plus jolie et la plus agréable du monde, il a marié mes enfants. En un mot, c'est à ses soins continuels que je dois la paix et le repos de ma vie. » Abbé de Livry, il reçoit La Rochefoucauld et Madame de Lafayette notamment. En 1672-1673, l’abbé de Coulanges accompagne la marquise de Sévigné dans un long séjour auprès de sa fille, à Grignan. C’est aussi auprès de sa nièce qu’il meurt, en l’hôtel Carnavalet. Il la désigne comme légataire universelle, renouvelant encore sa confiance en elle.