1839.
« Le soleil se couchait, et je vis ses rayons se perdre sous le cap Mysène, Ischia et Procida ; quelle vue ! Enfin la nuit vint, et la fumée se transforma en flammes, les plus belles que j’aie jamais vues de ma vie. Des gerbes de feu s’élançaient du cratère, et se succédaient rapidement, jetant de tout côté des pierres embrasées qui tombaient avec fracas. En même temps descendait une cascade de feu qui parcourait l’espace de quatre à cinq mille. Une autre bouche du cratère placée plus bas était aussi enflammée ; celle-ci produisait une fumée rouge et dorée, qui complétait le spectacle d’une manière effrayante et sublime. » La foudre qui partait du centre de la montagne, faisait retentir tous les environs, au point que la terre tremblait sous nos pas. »
Louise-Élisabeth Vigée Le Brun,
Souvenirs, 1835-1837
> Texte intégral dans Gallica : Paris, Fournier, 1835-1837