Honoré de Balzac
Honoré de Balzac
Héliogravure de Dujardin d'après un daguerréotype de Nadar
BnF, département des Estampes et de la Photographie
© Bibliothèque nationale de France
Dans une de ses lettres, la comtesse Sanseverino décrit ainsi Balzac : « Vous vous l’imaginez peut-être grand et élancé, pâle et décharné, avec une de ces physionomies qui sont déjà l’expression de l’inspiration, de la poésie ? Gardez-vous de telles illusions ! C’est un petit homme gras, joufflu, tout rond, rubicond, mais avec des yeux d’un noir intense, deux yeux qui jettent du feu lorsqu’il s’anime, le feu que l’on retrouve sous sa plume. Et savez-vous qui l’accompagne ? Un page, le page du Lara de Byron, un adolescent à la voix suave, aux mouvements d’une douceur et d’une souplesse extrêmes… une femme enfin ! » La comtesse fait référence au voyage à Turin entrepris à l’été 1836 par Balzac à la demande du comte Guidoboni-Visconti pour régler une affaire de succession et de vente d’immeuble. Balzac était accompagné de Caroline Marbouty, déguisée en homme. Il avait publié une de ses nouvelles sous pseudonyme dans la Chronique de Paris.
 
 

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