Candide surpris avec Cunégonde, scène du paravent
Candide sur le champ de bataille, contre les Bulgares
Candide tue l'Israélite chez Cunégonde à Lisbonne
La vieille capturée par les pirates
Jeunes filles poursuivies par des singes
Candide malade à Paris
Candide surpris avec Cunégonde; scène du paravent
Candide retrouve Cunégonde à Lisbonne
Candide chassé du château de Thunder-ten-Tronckh
Candide retrouve Cunégonde en Turquie
Candide, ou l'Optimisme, dans Œuvres complètes de Voltaire. chap 29, fol 252
Jean-Michel Moreau dit Moreau le Jeune (1741-1814), dessinateur  ; Pierre Charles Bacquoy (1759-1829), graveur en taille-douce ; Voltaire (1694-1778), auteur, Kehl, Ed. de l'Imprimerie de la Société littéraire typographique, 1787.
Gravure, 70 vol. in-8°
BnF, Réserve des livres rares, Res Z 4424
© Bibliothèque nationale de France
« Pendant que Candide, le baron, Pangloss, Martin, et Cacambo contaient leurs aventures, qu’ils raisonnaient sur les évènements contingents ou non contingents de cet univers, qu’ils disputaient sur les effets et les causes, sur le mal moral et sur le mal physique, sur la liberté et la nécessité, sur les consolations que l’on peut éprouver lorsqu’on est aux galères en Turquie, ils abordèrent sur le rivage de la Propontide à la maison du prince de Transylvanie. Les premiers objets qui se présentèrent furent Cunégonde et la vieille, qui étendaient des serviettes sur des ficelles pour les faire sécher.
Le baron pâlit à cette vue. Le tendre amant Candide, en voyant sa belle Cunégonde rembrunie, les yeux éraillés, la gorge sèche, les joues ridées, les bras rouges et écaillés, recula trois pas saisi d’horreur, et avança ensuite par bon procédé. Elle embrassa Candide et son frère ; on embrassa la vieille : Candide les racheta toutes deux. »
(Candide, chap. 29)
 
 

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