Rencontre avec les élèves du Lycée professionnel Jean Guéhenno à St Amand Montrond (Cher), le 23 janvier 1997.
Photo : Berry Républicain.
Des récits autobiographiques témoignent de l'engagement de la résistante Lucie Aubrac (1912-2007) :
Ils partiront dans l'ivresse : Lyon, mai 1943- Londres, février 1944 adopte le style du journal pour évoquer sa vie de résistante sous l'Occupation, en particulier les neuf mois au cours desquels, alors qu'elle est enceinte, elle prépare l'évasion de son mari Raymond Aubrac ainsi que d'autres résistants. Le style est proche du récit cinématographique et l'action de l'héroïne, aussi courageuse qu'audacieuse, sera d'ailleurs mise en scène au cinéma de manière très libre dans
L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville, en 1969, et avec une fidélité plus forte à l'égard du livre, dans
Lucie Aubrac de Claude Berri, en 1997. Mais la résistance ne fut pas le seul engagement de cette figure exceptionnelle qui, bien que médiatique, refusait souvent d'être qualifiée d'héroïne. En tant qu'enseignante d'histoire, Lucie Aubrac s'est battue pour mieux comprendre un monde qu'elle s'est efforcée d'améliorer pour le rendre plus humain, plus juste et plus solidaire. Elle n'a cessé, jusqu'à la fin de sa vie, de parcourir les établissements scolaires pour expliquer les nécessités de l'engagement citoyen. Elle reçut les honneurs funèbres militaires aux Invalides le 21 mars 2007.
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Lire l'article paru dans le journal lycéen
Le Mur.