  | 
    
	
	L'écriture cunéiforme
      
      | 
  
  
    | 
         
      | 
    
        Quelques repères 
      
      
      C'est à Sumer, semble-t-il, qu'est née
      l'écriture, première grande matrice encyclopédique
      permettant le stockage des informations et leur diffusion toujours plus
      vaste. 
      | 
    
         
      | 
  
  
    | 
         
      | 
    Pratiquée dans tout l'Orient
      durant trois millénaires avant JC, l'écriture
      cunéiforme* a servi à transcrire
      de nombreuses langues : le sumérien, l'akkadien, l'assyrien, le
      babylonien, l'araméen, le hittite et l'ourartéen notamment.
       
      | 
  
  
     | 
    L'écriture cunéiforme a permis de
      transcrire rituels et hymnes religieux, formules divinatoires et aussi ce
      qu'il est convenu aujourd'hui d'appeler « littérature »,
      dont la célèbre épopée de Gilgamesh, dont
      on a retrouvé des fragments à
      Ninive, sur l'emplacement de l'ancienne
      bibliothèque du roi assyrien
      Assurbanipal  (669-627 av. J.-C.). | 
    
          
       
      Exemple d'écriture cunéiforme  | 
  
  
     | 
    
       
      Aussi longtemps que les Sumériens vécurent
      en paix avec les Akkadiens, en Mésopotamie (Sumériens au Sud,
      Akkadiens au Nord), l'écriture cunéiforme servit à
      transcrire le sumérien. Mais très vite les Akkadiens
      dominèrent l'ensemble de la Mésopotamie; et, à partir
      de l'an 2000 av. J.-C., l'akkadien devint l'unique langue parlée tandis
      que le sumérien jouait le rôle d'une langue sacrée
      (un peu comme le latin en Occident).
       
      | 
  
  
     | 
    
        L'épopée 
        du déchiffrement 
      
      Le déchiffrement de l'écriture
      cunéiforme fut l'occasion d'aventures innombrables.Le premier
      archéologue linguiste à s'y être risqué fut l'Allemand
      Carsten Niebuhr qui, au XVIIIe siècle, parcourut la
      Perse sous un déguisement destiné à le protéger
      des attaques des nomades. C'est lui qui, le premier, prit copie d'inscriptions
      à Persépolis. 
       
      Au siècle suivant, Rawlinson, un diplomate
      anglais, réalisa au péril de sa vie la copie d'autres inscriptions,
      gigantesques celles-là, gravées sur une très haute falaise
      des monts Zagros, le rocher de Behistun: il dut pour y parvenir se faire
      suspendre par des cordes aux saillies du rocher. Les inscriptions, toutes
      en écriture cunéiforme, étaient en trois langues : en
      vieux perse, en élamite et en babylonien. C'est grâce aux deux
      premières langues que le babylonien put être déchiffré.
      On s'aperçut alors qu'il renvoyait à une langue beaucoup plus
      ancienne, le sumérien, inconnu jusqu' alors.
       
      | 
  
  
    
       
         
      | 
    
        Définitions 
        : 
      
       
	- 
	  Les caractères
	  cunéiformes,
	  sont ainsi appelés en raison de leur ressemblance avec des clous,
	  du latin cuneus (les scribes, en effet, utilisaient
	  l'extrémité d'un roseau taillé en biais et s'en servaient
	  comme d'une sorte de tampon à imprimer ; le dessin obtenu ressemblait
	  effectivement à un clou).
	
 - 
	  Le
	  colophon était
	  un espace réservé au scribe -ou au copiste- qui lui permettait
	  de noter ses propres observations ou son identité.
	
 - 
	  Le terme
	  calculi
	  désigne des sortes de caillou de différentes tailles et
	  formes selon la valeur qu'ils devaient indiquer. Il vient de
	  calculus, "caillou" en latin qui a donné le
	  mot français "calcul". Le même terme "calcul", désigne
	  en médecine les concrétions calcaires, les petits "cailloux",
	  que l'on trouve dans les reins et les voies urinaires.
      
  
      
      |