Petits métiers, cris de Paris
Vla l'printemps d'la violette
La lanterne magique, pièce curieuse
Madame Angot
Pour 24 sols
Crieur de journaux
Claude-Louis Desrais (1746-1816), dessinateur, XVIIIe siècle.
Dessins à la plume et encre de Chine, rehauts d'aquarelle (34 x 22,5 cm)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE FOL-VE-53 (G)
© Bibliothèque nationale de France
Le crieur de journaux joue le rôle de diffuseur de l’information et des rumeurs. Il aura un rôle clé pendant la période révolutionnaire. « Dès le matin on entend crier les journaux. De simples projets de décrets sont transformés en décrets, et tout un quartier raisonne ou s’épouvante de ce qui ne doit pas avoir lieu. Le peuple, mille fois trompé par ces annonces infidèles, n’en écoute pas moins le vociférateur. » (Extrait de Paris pendant la révolution ou Le Nouveau Paris, Louis-Sébastien Mercier, chapitre "Cris nouveaux", 1798)
Le sol est une monnaie ancienne, dont l’orthographe évolue au cours des siècles, selon les prononciations. Ainsi au XVIIIe siècle, sol devient sou. Bien qu’il ne corresponde plus à une somme précise avec l’instauration du franc, le terme est toujours employé aux XIX et XXe siècles.