Louis-François Cassas (1756-1827), illustrateur ; Jacques-Louis Bance (1761-1847), graveur, Paris, Ed. des frères Piranèse, 1801.
Gravure à l'eau-forte aquarellée avec reprise de plume et rehauts de gouache (62 x 85 cm)
« Le Palais des César, appelé le Palais d’or l’occupait tout entier. Ce mont n’offre, à présent que les débris de ce palais. Auguste, Tibère, Caligula et Néron en ont bâti les quatre côtés, et des pierres recouvertes par des plantes fécondes sont tout ce qu’il en reste aujourd’hui : la nature y a repris son empire sur les travaux des hommes, et la beauté des fleurs console de la ruine des palais. Le luxe, du temps des rois et de la République, consistait seulement dans les édifices publics ; les maisons des particuliers étaient très petites et très simples. Cicéron, Hortensius, les Gracques habitaient sur ce mont Palatin, qui suffit à peine lors de la décadence de Rome, à la demeure d’un seul homme. »
Germaine de Staël,
Corinne ou l’Italie, 1807
> Texte intégral dans Gallica : Paris, Nicolle, 1807