Physiologie du mariage (1829), signé par un « jeune célibataire », a un succès de scandale. Les relations matrimoniales sont disséquées. Balzac évoque aussi bien les différents contrats régissant les mariages, que l'agencement intérieur des maisons, comparant les avantages et inconvénients des chambres séparées et communes. La question de l’adultère est centrale dans l’ouvrage dont le sous-titre est « Méditations de philosophie éclectique, sur le bonheur et le malheur conjugal ». Quelques maximes ne manquent pas de piquant : « Parler d'amour, c'est faire l'amour » ; « Toutes les singeries de sensibilité qu'une femme fait abusent toujours un amant ; et, là où un mari hausse nécessairement les épaules, un amant est en extase. » Cette liberté de ton choque une partie du public.

>Texte intégral dans Gallica : Furne, Paris, 1842-1848