Vue du Kremlin. Moscou
Kalmouks
Femme Kirghize et Kirghiz
Description ethnographique des peuples de la Russie
T. de Pauly, auteur ; Franz Teichel, illustrateur ; Jules-Joseph-Augustin Laurens (1825-1901), lithographe, Saint-Pétersbourg, 1862.
BnF, Réserve des livres rares, RES ATLAS-M-6, Partie III - Planche 46
© Bibliothèque nationale de France
En juin 1858, Alexandre Dumas part pour un long voyage à travers l’Europe occidentale pour rejoindre Saint-Pétersbourg. Il est invité par des amis russes rencontrés à Paris. Après des mondanités à Saint-Pétersbourg et à Moscou, il s’enfonce dans le pays qu’il parcourt jusqu’à la rive nord de la mer Caspienne.

« Rien de plus triste que ces longues plaines plates, couvertes d’une bruyère grise, si complètement inhabitées que c’est un accident de voir à l’horizon la silhouette d’un cavalier, et que vous faites quelquefois trente ou quarante verstes sans qu’un oiseau même s’envole sur votre passage. Entre la première et la seconde station, nous commençâmes d’apercevoir quelques tentes kirghises. Comme celles des Kalmouks, elles sont en feutre et pyramidales, avec une ouverture au milieu pour en laisser échapper la fumée. Les Kirghis ne sont point un produit autochtone, ils viennent du Turkestan, et sont probablement originaires de la Chine. Ils sont mahométans et divisés en trois hordes : la grande, la moyenne, la petite. Autrefois, c’étaient les Kalmouks qui occupaient tout la steppe entre l’Oural et le Volga. »

Alexandre Dumas, Impressions de voyage. En Russie.
>Texte intégral dans Gallica : Paris, Le Vasseur, 1907
 
 

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