Place du Carrousel. Entrée des Musées particulière aux artistes
Jardin des Tuileries : Terrasse des Feuillants, 1812, avant la construction de la rue de Rivoli
Rue St-Jacques : Chapelle des Mathurins dégagée par les démolitions lors de l’ouverture du boulevard St-Germain, 1863
Place du Carrousel : Vue prise de l’entrée du Musée, 1849
La Galerie de bois au Palais-Royal en 1820
Gravure de Martial Potémont, (Paris), vers 1860.
Eau-forte, 9,1 x 21,1 cm
BnF, département des Estampes et de la Photographie, PET FOL-VE-59 (A,3)
© Bibliothèque nationale de France
Incapable de s’« attendrir sur les végétaux », Baudelaire oppose une fin de non-recevoir à qui voudrait le voir composer « sur les bois, les grands chênes, la verdure, les insectes ». Les Fleurs du Mal s’accroissent au contraire, lors de la seconde édition (1861), d’une section de « Tableaux parisiens ». Le premier d’entre eux, Paysage, offre la vue, depuis la mansarde du poète, de « l’atelier qui chante et qui bavarde » : c’est la grande ville moderne qui fait son entrée en poésie. Ce renouvellement thématique se double d’un renouvellement formel, l’« idéal obsédant » du poème en prose naissant, lui aussi, « de la fréquentation des villes énormes », « du croisement de leurs innombrables rapports ».
 
 

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