Jacques le fataliste et son maître
Jacques et Justine chez Bigre
Jacques le fataliste et son maître
Jacques le fataliste et son maître
Jacques, son maître et l’hôtesse qui raconte l’histoire
Jacques le fataliste et son maître
Page de titre du tome second
Denis Diderot (1713-1784), auteur, Paris, Ed. Buisson, 1796.
BnF, Réserve des livres rares, Rés. p. Y2. 2273 (1-2)
© Bibliothèque nationale de France
Diffusé dans la Correspondance littéraire de 1778 à 1780, Jacques le fataliste ne fut publié en France qu’en 1796 à partir d’un manuscrit saisi dans les papiers de Grimm. Ce roman singulier aux accents rabelaisiens, inspiré à son début par un épisode de Tristram Shandy de Sterne, se présente sous la forme d’un dialogue entre Jacques et son maître (et en même temps entre Diderot et le lecteur).
Diderot, par le biais d’anecdotes romanesques, nous livre ses idées sur la liberté et le déterminisme. Le valet, comme l’auteur, qui s’affranchit ici des règles habituelles du roman classique, se comporte dans la vie en homme libre, alors même que les domestiques étaient considérés comme ne pouvant avoir de volonté propre – à tel point que les Constituants les excluront du corps électoral en 1789.