mis en ligne : 2020-01-14
Les (belles) magiciennes participaient des aléas rencontrés par les héros antiques, et les créatures faes des romans chevaleresques étaient d’une autre nature que l’homme. Mais à partir de la fin de Moyen Âge, sorciers et sorcières – ces dernières, en écrasante majorité – sont désormais identifiés comme des êtres humains au service du Diable, ennemi.e.s du peuple de Dieu. Théorisée par les démonologues, la sorcellerie est dénoncée à partir du XIV^e siècle et particulièrement combattue au XV^e et XVI^e siècles : différentes catégories de population marginales, et en premier lieu les femmes isolées, vont subir les persécutions de l’Inquisition. Une histoire culturelle des représentations accompagne ce passé douloureux.

mis en ligne : 2020-01-14
Justine Breton, maître de conférences en littérature française à l’Université de Reims-Champagne Ardenne, nous explique comment le Moyen Âge a pu nourrir l'imaginaire des auteurs de fantasy.

mis en ligne : 2020-01-14
Les mythes nordiques et leur transmission, depuis le Moyen Âge jusqu’aux médias contemporains, ont pris place au cours de presque mille ans d’histoire et ont laissé des traces sur les manières de représenter les mythes nordiques aujourd’hui. Entre dieux, héros, monstres, runes et cosmologie, il est ainsi possible d’apprécier l’esthétique et l’imaginaire nordique à travers les âges.

mis en ligne : 2020-01-14
Les trolls, orques et gobelins qu’on associe spontanément à la fantasy tirent leur nom de créatures des folklores du Nord-Ouest de l’Europe, mais leur forme ne s’est progressivement fixée qu’au fil de l’histoire du genre – chez Tolkien et ses successeurs.
Il n’en reste pas moins que les êtres maléfiques qu’affrontent les héros dans leurs quêtes s’appuient dans leur représentation sur un riche répertoire visuel bien antérieur à la fantasy, dont les sources sont avant tout religieuses : le monstrueux, notamment au Moyen Âge, signale d’abord une altérité morale, et s’égale au démoniaque.

mis en ligne : 2020-01-14
Elfes et nains, licornes ou griffons sont aujourd’hui des créatures emblématiques de la fantasy. Genre du merveilleux, celle-ci puise aux sources des mythes, du conte et du folklore pour proposer à ses amateurs un majestueux panthéon féérique, mais aussi tout un bestiaire composé d’animaux imaginaires ou anthropomorphes et tout un petit peuple de nains et de lutins. Autant de créatures bigarrées, familières ou étranges, superbes ou amusantes dont les origines remontent à l’Antiquité païenne et au Moyen Âge chrétien.

mis en ligne : 2016-02-02
La France connait une diversité d'obédiences plus importante que la majorité des autres pays. Il y a en France environs 170 000 maçons, dont 30 000 femmes. À 80%, ils appartiennent à la classe moyenne et même à la classe moyenne supérieure, sont âgés de 40 à 60 ans et sont plutôt urbains ; Politiquement, ils ont tendace à fuir les extrêmes et expriment une grande diversité de courants spirituels. Certaines obédiences se consacrent essentiellement à une démarche spirituelle, d'autres s'engagent plus profondément dans le débat sociétal. La franc-maçonnerie française est moins présente dans le champ politique que sous la troisième République mais s'engage sur des débats qui touchent à la bioéthique, à la dignité humaine, à la situation des migrants. Cette évolution conduit la maçonnerie à s'exprimer au grand jour en fonction des choix philosophiques et éthiques qu'elle souhaite défendre.
Interviews de Roger Dachez, président de l'Institut Maçonnique de France, Yves Hivert-Messeca, historien, professeur honoraire, Jean-Pierre Servel, Grand Maître de la Grande Loge nationale française, Daniel Keller, Grand Maître du Grand Orient de France, Marie-Thérèse Besson, Grande Maîtresse de la Grande Loge féminine de France.

mis en ligne : 2016-02-02
La scène représente la construction du temple de Salomon. C'est une peinture de Jean Fouquet pour illustrer les Antiquités judaïques de Flavius Joseph. Le peintre, selon l'usage au Moyen Âge, a replacé cette scène de construction dans sa propre époque, se référant à ce qu'il connaissait : le chantier d'une cathédrale. L'espace est occupé aux trois quarts sur la droite par la masse imposante du temple. Dans le quart gauche de la peinture apparaît le palais du roi. Sur le devant de la scène, sans se laisser distraire par le va-et-vient des visiteurs, les ouvriers s'activent à la préparation des matériaux que leurs compagnons réceptionnent en haut de l'édifice grâce à l'instrument de levage, la roue. Le peintre nous offre ici un témoignage contemporain des modes de construction.

mis en ligne : 2016-02-02
La franc-maçonnerie moderne naît au siècle des Lumières. Mais tout commence bien avant, sur les chantiers des cathédrales du Moyen Âge où les maçons s’organisent en confréries, se dotent de règlements et façonnent une histoire légendaire. Tout en conservant les rites et les symboles issus du métier de maçon, les francs-maçons ne se consacrent plus à la réalisation matérielle des bâtiments mais au travail sur eux-mêmes et à la construction d’une société plus juste et plus éclairée. L'exposition virtuelle revient sur les origines de la franc-maçonnerie, tente de faire percevoir la richesse de la démarche symbolique et retrace le rôle majeur des franc-maçons dans les avancées démocratiques de notre société.

mis en ligne : 2016-02-02
Enracinée dans notre pays depuis près de trois siècles, la franc-maçonnerie moderne naît au seuil du siècle des Lumières, en 1717, à Londres, alors capitale des idées philosophiques. Mais tout commence bien avant, sur les chantiers des cathédrales du Moyen Âge, où les maçons s’organisent en confréries, se dotent de règlements et façonnent une histoire légendaire.

mis en ligne : 2015-06-15
Au XIX^e siècle, en pleine Révolution industrielle, on bâtit à Pierrefonds une reconstitution d'une forteresse du Moyen Âge.

mis en ligne : 2015-06-15
Au XIII^e siècle, Cordoue est une ville très peuplée qui connaît une vie intellectuelle et artistique exceptionnelle… comme une New York du Moyen Âge !

mis en ligne : 2015-06-15
Les premiers châteaux sont des ouvrages fortifiés destinés à se protéger des menaces extérieures. Mais la forme des châteaux forts évolue considérablement tout au long du Moyen Âge.

mis en ligne : 2015-05-30
Au Moyen Âge, le menuisier est celui qui travaille les petites pièces de bois (le bois "menu"), ce qui le distingue du charpentier. Il fabrique les meubles, les huisseries (portes et fenêtres), pose les parquets et les lambris… Ce n'est qu'après la Renaissance que l'on fait la différence entre le menuisier du meuble et le menuisier de l'immeuble (le bâtiment). Certaines des techniques encore en usage de nos jours existent depuis l'Antiquité.
Aujourd'hui, s'il travaille avec des machines-outils à commande numérique et des matériaux nouveaux, le menuisier doit toujours faire preuve de minutie et de sens de l'esthétique.

mis en ligne : 2015-02-04
Le portrait au sens d'image reconnaissable de l'apparence physique d'un individu s'est développé assez lentement entre le Moyen Âge et la Renaissance. Il devient au XVI^e siècle un instrument politique. Le plus important n'est pas tant la ressemblance effective par rapport au modèle vivant que la possibilité de reconnaître l'individu d'une image à l'autre. Pourtant, la ressemblance avec le souverain et l'évolution de son visage au cours des ans reste une préoccupation véritable, ce qui fait que l'on voit la physionomie du roi François prendre forme et se définir petit à petit.

mis en ligne : 2015-01-06
Après les premiers châteaux à motte des IXe-X^e siècles, les châteaux forts en pierre se multiplient au XI^e siècle. Au cours des siècles suivants, ils évoluent et adoptent le plan rectangulaire flanqué de grosses tours rondes qu'on leur connaît souvent encore aujourd'hui. À la fois forteresse et résidence, ils sont le symbole évident du pouvoir et de l'autonomie du seigneur sur son territoire. En France au Moyen Âge, on trouve un château tous les 3 ou 4 km. Il en reste aujourd'hui près de 30 000.

mis en ligne : 2015-01-06
À Venise, depuis des siècles, le terrain à bâtir est conquis artificiellement sur la lagune. Cette situation a obligé les hommes à inventer des techniques de construction bien spécifiques. Malgré ces contraintes, la ville devient, au Moyen Âge puis à la Renaissance, une puissance économique majeure et un centre culturel qui rayonne sur toute l'Europe.
Construits par les familles les plus prospères, les palais témoignent du savoir-faire des bâtisseurs vénitiens.

mis en ligne : 2015-01-05
En 1858, Napoléon III charge l’architecte Viollet-le-Duc de reconstruire le château de Pierrefonds, en ruines depuis le XVII^e siècle. En apparence, Viollet-le-Duc restaure un château du Moyen Âge. En réalité, il "réinvente" un bâtiment qui n’a jamais existé sous cette forme, sans hésiter à utiliser les techniques de construction les plus modernes. Très critiqué, il devient pourtant l’un des précurseurs de la restauration de bâtiments anciens.

mis en ligne : 2015-01-05
Entre le XIII^e et le XV^e siècles, les villes jouent un rôle économique déterminant. Un type de maison particulier s'y développe : les maisons de marchands. Hautes et étroites, serrées les unes contre les autres, ces maisons ont une boutique au rez-de-chaussée, des logements en étages et des caves sur un ou plusieurs niveaux. La technique de construction la plus fréquemment utilisée est le pan de bois.

mis en ligne : 2015-01-05
Dans les campagnes au Moyen Âge, on construit sa maison en utilisant les matériaux les plus accessibles. La maison rurale est généralement faite de terre, de bois ou de pierre. Elle ne comporte souvent que deux pièces, et très peu d’ouvertures, dans le souci de conserver la chaleur.
Les techniques de construction varient selon l’époque, la région et le niveau de vie des habitants.

mis en ligne : 2014-10-31
À chaque époque, sa lecture d'un même mythe. Les représentations de la tour de Babel et de la chute de Babylone sont omniprésentes, mais elles évoluent notablement au cours des siècles. L'imagerie du Moyen Âge montre la tour en cours de construction, sous la menace de la punition divine. Une thématique qui permet aussi de découvrir dans le détail l'évolution des techniques architecturales. Avec la Renaissance et la naissance de l'humanisme, la tour devient prétexte à célébrer la science et le savoir-faire des hommes capables de se surpasser. Le Siècle des Lumières y voit l'utopie d'une humanité unie, tandis que le XIXe siècle en exploite le potentiel romantique et théâtral. Le XXe siècle reste fasciné par un mythe qu'il décline dans tous les domaines artistiques.

mis en ligne : 2014-10-31
La ville au Moyen Âge compte de nombreuses boutiques qui ouvrent sur la rue grâce à une large ouverture. Une planche de bois, soutenue par des piquets, est rabattue durant la journée pour servir de comptoir. La nuit, elle est refermée et fait office de volets. Ces enluminures sont tirées du Tacuinum sanitatis, célèbre traité de diététique médiéval écrit à l’origine en arabe puis traduit en latin.

mis en ligne : 2014-10-31
Comme la plupart des cathédrales, Notre-Dame est orientée ouest-est, avec sa façade principale tournée vers l'ouest. Cette façade affiche un équilibre et une rigueur qui impressionnent toujours. Le Corbusier, architecte du XXe siècle, admire sa pureté géométrique qui associe les figures du cercle et du carré. Le cercle, considéré comme la forme parfaite, est à l'image de Dieu, tandis que le carré symbolise les constructions humaines.
Il faut imaginer cette façade peinte de couleurs variées, car au Moyen Âge, les sculptures de la façade se lisaient comme un livre d'images colorées racontant la Bible aux croyants souvent illettrés.

mis en ligne : 2014-10-31
Pour comprendre l'habitat médiéval, l'archéologie est d'un précieux secours. Les vestiges du village de Melrand en Bretagne permettent aujourd'hui de se faire une idée très juste des conditions de vie de l'époque. En Bourgogne, le village de Dracy a été détruit au milieu du XIV^e siècle par une bande armée. Les ruines sont aujourd’hui ouvertes au public et témoignent là aussi de la vie quotidienne d'un village médiéval.

mis en ligne : 2014-10-31
En 1798, Bonaparte se lance dans la campagne d'Égypte afin de lutter contre l'implantation de la Grande-Bretagne en Méditerranée et de prendre position sur la route des Indes.
L'expédition militaire se double d'une expédition scientifique. Une commission de 167 savants français (âgés en moyenne de 23 ans, le plus jeune ayant 15 ans !) est chargée d'étudier le pays et de recueillir une masse considérable de données scientifiques.