Le centre des villes
est malade mortellement
Le Corbusier
Urbanisme, Paris, G. Crès & Cie,
1925, p. 87-88, cité in Cohen Jean-Louis, Lortie André, Des
Fortifs au Périf. Paris, les seuils de la ville, catalogue de l’exposition,
Paris, Éditions du Pavillon de l’Arsenal, 1991, p. 187.
"Son bord est devenu une zone
trouble et étouffante comparable à d’immenses camps de
romanichels entassés dans leurs roulottes au milieu du désordre
de l’improvisation. Si bien que l’extension de la ville ne se
fait plus qu’au travers d’un obstacle puissant. Le fait nouveau
des banlieues immédiates n’existait pas au temps des villes
militaires dont le contour net conditionnait une organisation intérieure
précise.
Le centre des villes est malade mortellement, leur pourtour est rongé comme
par une vermine."