Tous les savoirs du monde :
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1. Le mouvement humaniste 2. Les grandes découvertes 3. De nouveaux systèmes de classement 4. Fondation des académies |
4. La fondation des académies |
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Après avoir été des lieux bouillonnants de production du savoir, les universités européennes, au XVIe siècle, apparaissent totalement sclérosées, en marge de la vie intellectuelle. Les humanistes, qui écrivent pourtant volontiers des traités d’éducation, n’y enseignent guère. D’autant plus que les théories qu’ils soutiennent vont plutôt à l’encontre de celles reconnues par l’Université, prisonnière de la scolastique et hostile à toute idée nouvelle. Ils se réunissent donc entre érudits, remettant à l’honneur la libre discussion. De ces assemblées vont naître les sociétés savantes et les académies, innovation de la Renaissance appelées à une grande fortune au XVIIe siècle. L’un de ces cénacles a déjà été créé à Florence dans la deuxième moitié du XVe siècle, autour du néoplatonicien Marsile Ficin. Il est devenu, sous l’égide de Laurent de Médicis, protecteur et disciple du philosophe helléniste, la toute première Académie. D’autres voient le jour en Italie durant le XVIe siècle, avant d’apparaître en Angleterre et en France. Le progrès technique de la Renaissance n’est pas relayé par les universités. Le mouvement scientifique naît et se développe hors de ses murs. La monarchie encourage la création de sociétés savantes en les officialisant :
Recherche et enseignement sont les deux missions de l’Académie des sciences, qui compte parmi ses membres des pensionnaires rémunérés, des associés indemnisés en jetons de présence et des élèves.
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1. Le mouvement humaniste 2. Les grandes découvertes 3. De nouveaux systèmes de classement 4. Fondation des académies |