« Sur cette vue générale de la salle, on […] distingue les deux colonnes […] disposées de part et d’autre du cadre de scène et au-dessus les deux rampes acoustiques horizontales, dont le rôle est de diffuser le son vers le plafond. Les deux colonnes sont recouvertes d’un voile métallique, qui les dissimule à la vue, au cours des représentations, sous le jeu de lumière créé par le faisceau des projecteurs visibles à la partie supérieure des murs latéraux. Une solution analogue n’a pu être trouvée pour les rampes horizontales. […] Chaque haut-parleur peut être considéré comme un projecteur de sons, travaillant dans une zone déterminée. Sur l’épure acoustique, la salle a été divisée théoriquement par des quadrillages en fonction du nombre de haut-parleurs utilisés et chaque carré reçoit les faisceaux conjugués d’un haut-parleur de droite et d’un haut-parleur de gauche (condition indispensable en stéréophonie). » 
F. Lafay, « Le système électro-acoustique du Théâtre national Populaire », même numéro du Génie civil, p. 193-195.