Une grande tortue me fournit ma meilleure provision
Vendredi se jeta dans les bras de son père
Vendredi fut épouvanté de nouveau
Je me vis possesseur d’un canot fort beau
J’avais revêtu mon grand costume
Aventures de Robinson Crusoé
Daniel de Foe (1661-1731), auteur ; T. Lefèvre, éditeur, Paris, 1878.
3 vol. (316 p.) : fig. ; in-8
BnF, Ville de Paris / Fonds Heure joyeuse, 2013-418700
© Bibliothèque L'Heure joyeuse
Rapidement après son naufrage, Robinson éprouve le besoin de se vêtir, pour se protéger des ardeurs du soleil, de la pluie ou du froid. De même, il se fabrique un parasol. Vêtu de peaux pendant plus de vingt ans, il aura bien du mal à revêtir les habits occidentaux offerts par le capitaine du navire anglais qui a débarqué sur l’île : « Il m’apporta aussi une caisse de sucre, une caisse de fleur de farine, un sac plein de citrons, deux bouteilles de jus de limon et une foule d’autres choses. Outre cela, et ce qui m’était mille fois plus utile, il ajouta six chemises toutes neuves, six cravates fort bonnes, deux paires de gants, une paire de souliers, un chapeau, une paire de bas, et un très bon habillement complet qu’il n’avait que très peu porté. En un mot, il m’équipa des pieds à la tête. Comme on l’imagine, c’était un bien doux et bien agréable présent pour quelqu’un dans ma situation. Mais jamais costume au monde ne fut aussi déplaisant, aussi étrange, aussi incommode que le furent pour moi ces habits les premières fois que je m’en affublai. » (Robinson Crusoé, chap. « Reprise du navire »)