Après ses études au Pensionnat Louis-le-Grand, François Lelioux (1819-1894) emménagea en 1838 avec Eugène Pottier avec qui il écrivit, sous le pseudonyme d’Adrien, des pièces pour le Théâtre Comte et le Gymnase des enfants. En 1839-1840, il s’installa 13, rue Montholon où il habita avec Murger. Fin 1840, début 1841, il habita 1-3, rue de la Tour d’Auvergne, et c’est dans sa chambre que se tinrent les réunions des Buveurs d’eau. Il est l’un des trois auteurs de l’Histoire de Murger en 1862, a laissé quelques pièces dont Le Perroquet gris (1857) qui rencontra le succès, Don Gaspard (1851) à propos duquel Monselet a écrit dans La Lorgnette littéraire  : « L’Odéon a mis dix ans à représenter son Don Gaspar ; et la Comédie-Française, poussée à bout, lui a donné de l’argent pour aller se faire jouer, – comme on dit se faire pendre – ailleurs ». Journaliste, il a collaboré à L’Audience, à La Gazette de la jeunesse d’Alexandre Bouché (1842-1844), au Keepsake littéraire des dames (1842), aux Coulisses, à L’Âge d’or dont il fut le rédacteur en chef, à L’Omnibus (1845), au Stéréoscope (1857). Il a été ensuite sténographe-rédacteur au journal Le Droit (1854-1889) et chroniqueur judiciaire sous le pseudonyme de Petit-Jean au Monde illustré de 1864 à 1886.