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La société parisienne était
dominée par les grands marchands et maîtres des métiers
les plus prestigieux, mais cette élite devait accueillir de plus
en plus de gens de robes et d’officiers royaux, également
actifs dans la vie urbaine (échevinage, confréries, chapitres).
Les artisans d’un même métier avaient tendance à
se regrouper dans les mêmes rues comme l’atteste le
registre de la taille de 1297.
Les confréries encadraient sur le plan religieux les hommes d’un
même métier, qui se réunissaient pour la fête
de leur saint patron (saint Éloi pour les orfèvres), pour
les funérailles d’un confrère ou pour leur banquet
annuel. Elles apportaient leur secours aux veuves et aux orphelins. Ces
confréries avaient parfois leur propre chapelle dans les cathédrales
et participaient aux processions et aux fêtes de la ville, ainsi
qu’à l’organisation de spectacles religieux (jeux
liturgiques et mystères).

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