Une grande tortue me fournit ma meilleure provision
Vendredi se jeta dans les bras de son père
J’avais revêtu mon grand costume
Je me vis possesseur d’un canot fort beau
Vendredi fut épouvanté de nouveau
Aventures de Robinson Crusoé
Daniel de Foe (1661-1731), auteur ; T. Lefèvre, éditeur, Paris, 1878.
4 vol. (316 p.) : fig. ; in-8
BnF, Ville de Paris / Fonds Heure joyeuse, 2013-418701
© Bibliothèque L'Heure joyeuse
Robinson se veut pédagogue avec Vendredi, mais il redécouvre ainsi la brutalité de la soi-disant civilisation. La force de la détonation du fusil, conçu pour tuer avec violence, sidère le « bon sauvage ». « Nonobstant tout ce que je lui avais dit, il demeura encore là comme un effaré. Je conjecturai qu’il était épouvanté ainsi parce qu’il ne m’avait rien vu mettre dans mon fusil, et qu’il pensait que c’était une source merveilleuse de mort et de destruction propre à tuer hommes, bêtes, oiseaux, ou quoi que ce fût, de près ou de loin. » (Robinson Crusoé, chap. « Vendredi »)