Acte III, scène 15
La folle journée, ou Le mariage de Figaro, édition originale
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799), auteur ; Ruault, éditeur, Paris, 1785.
BnF, Bibliothèque de l’Arsenal, RESERVE8-BL-14243
© Bibliothèque nationale de France
Marcelline fait opposition au mariage de Figaro en arguant un billet signé de sa main : « Je soussigné reconnais avoir reçu de damoiselle, etc… Marceline de Verte-Allure, dans le château d’Aguas-Frescas, la somme de deux mille piastres fortes cordonnées ; laquelle somme je lui rendrai à sa réquisition, dans ce château ; et je l’épouserai, par forme de reconnaissance, etc. » Or Figaro soutient que ce n’est pas « et » épouser Marcelline mais « ou », ce qui donne lieu à un échange du plus haut comique reposant sur ces deux syllabes « et/ou ». Figaro obtient finalement gain de cause… mais il n’a pas l’argent nécessaire pour rembourser Marcelline. Bartholo le sort de l’embarras en révélant que Marcelline est sa mère et que lui-même est son père.