Charles Baudelaire au fauteuil
Portrait de Charles Baudelaire avec dédicace à un ami
Charles Baudelaire (1821-1867)
Autoportrait de Charles Baudelaire
Charles Baudelaire, Fleurs du mal
Charles Baudelaire (1821-1867)
Charles Baudelaire (1821-1867) debout
Autoportrait de Charles Baudelaire
Autoportrait de Baudelaire sous l’influence du haschisch
Charles Baudelaire (1821-1867)
Etienne Carjat, vers octobre 1863.
Portrait-carte de visite. Tirage albuminé d’après un négatif sur verre
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RES PHOTO NZ-224-PET FOL
© Bibliothèque nationale de France
Baudelaire est un dandy, comme le rappelle déjà son premier biographe, Asselineau : « Ce mot de dandy, Baudelaire l’employait fréquemment dans sa conversation et dans ses écrits, en le prenant dans un sens particulier, – héroïque et grandiose. Le dandy était à ses yeux l’homme parfait, souverainement indépendant, ne relevant que de lui-même, et régnant sur le monde en le dédaignant. »
« Le dandysme est le dernier éclat d’héroïsme dans les décadences […]. » affirme Baudelaire dans Le Peintre de la vie moderne. Menacé par la démocratie montante, il incarne le majestueux naufrage de la civilisation occidentale, qui dégage ses derniers reflets poétiques : « Le dandysme est un soleil couchant ; comme l’astre qui décline, il est superbe, sans chaleur et plein de mélancolie. »
 
Le dandy de Baudelaire se distingue idéalement « dans la simplicité absolue » de sa toilette. Ce sera pour lui l’habit noir et la redingote, dans laquelle il pose ici pour Carjat : « habit nécessaire de notre époque, souffrante et portant jusque sur ses épaules noires et maigres le symbole d’un deuil perpétuel ». De ce portrait, Baudelaire remercie le photographe le 6 octobre 1863 : « Je vous félicite et je vous remercie. Cela n’est pas parfait, parce que cette perfection est impossible ; mais j’ai rarement vu quelque chose d’aussi bien. »
 
 

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